Journées portes ouvertes de l’habitat participatif 2023

Nous nous inscrivons dans le mouvement de l’habitat participatif et vous ouvrons nos portes le dimanche 24 septembre prochain.
Au programme :

  • 2 visites guidées : 11h et 15h des espaces communs de l’ilôt participatif et de la coopérative d’habitants
  • invitation à participer au pique-nique partagé mensuel des habitants à partir de 12h

Venez nous rencontrer et participer à l’auberge espagnole !

Jean nous a quitté

Il y a quelques années, vous avez croisé le chemin de La Jeune Pousse qui a donné naissance à notre coopérative d’habitants Abricoop. A l’occasion d’une, de deux ou de plusieurs réunions, vous avez sûrement croisé Jean Grandin.
Les Abricopains ont la tristesse de vous annoncer son décès, à l’âge de 85 ans, dans la nuit de dimanche à lundi 7 février au Centre de Soins de la Cadène où il était hospitalisé depuis quelques semaines.
Nous nous souvenons tous de ses éclats de rire, de ses talents de cuisinier, de sa passion pour les tableurs Excel et, surtout, de son sens du partage et de l’intérêt général.

Lundi soir, nous avons allumé des bougies sur nos balcons et nous nous sommes réunis devant notre immeuble.

Journées d’accueil

Pour faire connaissance avec les Abricoopains et Abricoopines et vous familiariser avec le fonctionnement de notre coopérative d’habitant·es, vous pouvez nous rendre visite lors des journées d’accueil.

  • RV à 10h30 à 12h les dimanches
  • 28 novembre 2021
  • 30 janvier 2022
  • 27 mars 2022
  • 29 mai 2022

Pour bien vous accueillir, merci de confirmer votre participation en nous envoyant un mail ==> Contact

Retrouvez l’évènement sur Facebook

Si vous souhaitez être informé·es en cas de logement vacant, merci de le signaler ici.

Journée interprojets – Castanet Tolosans – 21 novembre

Nous serons présents à la journée interprojets à Castanet Tolosan le 21 novembre prochain.

Pourquoi à Castanet ?

Car la nouvelle municipalité citoyenne est très favorable à l’habitat participatif.

Elle a même certainement un tout petit terrain pour en créer un et peut-être un deuxième un peu plus grand pour un autre.

Qu’est ce qu’une rencontre interprojets ?

Les murs d’Abricoop : une membrane organique ?

La propriété privée est la base du capitalisme. Les murs de la propriété sont des murs bien solides et bien durs et ne tolèrent aucune extension au risque de s’effondrer. Ici c’est « chez moi » et ici c’est « chez toi ». La distinction règne. Et si on cherche à dépasser la limite de notre « propriété privée » les ennuis commencent !

Et les murs d’une coopérative d’habitants ?

Je n’avais pas imaginé qu’ils ressembleraient plus à une membrane organique qu’à des murs en dur.

J’en viens d’en faire l’expérience avec la venue de notre fils pendant la période de reconfinement.

Puisque obligé de télétravailler, il nous demande s’il peut venir se confiner chez nous. (A Paris il resterait bien isolé).  

Alors, oui bien sûr, mais l’appartement de 50 mètres carrés risque d’être un peu petit pour nous contenir tous les trois avec nos différentes activités pendant ce temps long. 

Cet appartement c’est « chez moi », ou plutôt « chez nous » à Patrick et moi. Mais il y a un autre « chez nous » plus extensible : les chambres d’amis ! Elle ne seront pas utilisées durant tout ce temps…Confinement oblige.

Voilà. Notre jeune adulte de fils peut s’installer le temps du reconfinement dans ce « chez nous » là. Il a sa part d’indépendance : clé individuelle de chambre d’amis. De plus, il profite de la générosité de Cécile, absente le temps du confinement, qui lui prête son appartement pour en faire son bureau ! Il vient nous voir pour partager nos repas et des moments conviviaux et a sa vie indépendante pour travailler et, quand il le souhaite, se retrouver seul ou profiter de la vie de la coopérative. La compagnie est de tous âges : de 1 à 83 ans…Le choix est grand.

En fait, c’est bien mieux qu’à « la maison », notre propriété individuelle qu’on a hésité à quitter « à cause des enfants » qui risquaient de venir nous voir de temps en temps. Le reste du temps tout cet espace était inhabité et replié sur lui-même avec comme unique compagnie deux parents vieillissants. Mais comment allait-on les accueillir dans nos 50 mètres carrés ? 

Imbus de la religion capitaliste, on ne pouvait pas imaginer l’effet de « matrice » d’une coopérative d’habitants : les murs  sont extensibles et remplis de « chez nous ».

Marie-Ange

Histoire des équitables pionniers de Rochdale

« Ce que nos ancêtres espéraient voir apparaitre, c'était le premier symptôme de l'émancipation matérielle du pauvre par le pauvre lui-même. »

Cet extrait de la conclusion de l’ouvrage dit l’ambition des fondateurs de la coopération. En 1844, au cœur d’une cité ouvrière de la périphérie de Manchester, quelques pionniers décident de reprendre leurs vies en main, ensemble et pour tous. Si la coopération avait connu jusque-là quelques préfigurateurs, ils n’avaient pas su trouver les moyens de dépasser le cadre de la sympathique petite alternative locale.

Mais les Equitables Pionniers ont su viser plus haut, en inventant une autre économie privilégiant non seulement la sortie de la misère, mais aussi l’éducation populaire, l’épargne, la sobriété (déjà !), la démocratie y compris pour les femmes, l’essaimage… le tout grâce à la croissance permanente des moyens financiers destinés à servir ces nobles causes. L’achat ou l’édification de logements décents pour les ouvriers tisserands et leurs familles figurait parmi les premiers objectifs de la coopérative de consommation créée initialement pour échapper aux griffes du commerce conventionnel.

Il ne s’agit clairement ni de communisme (Marx commence à peine à écrire) ni de libéralisme, la coopération montre ici toute sa puissance de tierce voie.

Ouvrage consultable ici : http://www.editionsducommun.org/histoire-des-equitables-pionniers-de-rochdale-george-jacob-holyoake/ et très agréable à lire !

 

Histoire des équitables pionniers de Rochdale