Il y a un an, le déménagement.

Premier Mars 2018 :

Enfin nous avons la bonne date. Après Novembre, après Décembre, après Janvier, tous ces faux départs, ça y est, nous déménageons.

Nous attendons ce moment depuis l’été 2017, date de la vente de notre maison. Nous sommes installés dans un gite à Folcarde. Notre fille s’est installée à Avignonet, nous avons fait l’aller-retour à Paris pour loger notre fils et nous avons des affaires dispersées un peu partout.
Mais cette fois-ci ça y est, c’est sûr, tout roule, tout est bon. Ludo a même prévu le camion. Tout baigne.
Une ombre au tableau ? Nous n’aurions pas d’ascenseur et nous logeons au quatrième.

Un nuage passe : le ménage de fin de chantier ne sera finalement pas fait. Averse finale : quand nous entrons, il n’y a pas de paroi de douche et la cuisine n’est pas installée.

Heureusement les abricoopains sont là et l’ascenseur fonctionne à nouveau. Tess nous remonte le moral. Le soir, Guillaume nous invite à manger et nous nous endormons entre deux piles de cartons.
Comment faire sans cuisine, sans placards pour ouvrir les cartons ?
Numéro un : remettre de l’ordre dans les cartons pour trouver les bonnes choses.
Numéro deux : squatter le balcon avec les cantines, les meubles et les affaires non indispensables.
Numéro trois : râler contre la porte de douche qui nous bloque le couloir d’entrée et qu’on a peur de casser à chaque fois qu’on bute dedans.
Numéro quatre : cuisiner avec le vieux Thermomix.

15 jours plus tard, Thomas est devenu un expert en plomberie et nous admirons l’organisation d’Elodie.
Le frigidaire et le four fonctionnent mais pas l’évier et le plateau des meubles n’est pas posé. Il faut savoir attendre. Nous partageons les joies de nos voisins qui s’installent petit à petit. Guillaume a une vraie cuisine, Pascale, une vraie salle de bains, Sophie et Sylvain ont installé leur salon. Ça fait rêver.
La salle commune prend forme et on la vide peu à peu de tous les «encombrants ».

Catastrophe : il pleut et toutes nos affaires sont trempées sur le balcon. On éponge tant bien que mal.
1 mois plus tard, fin du déménagement. On se débarrasse de ce qui ne rentre pas et on ramène les derniers cartons. Les cantines ont pris l’eau ce qui nous oblige à laver tout ce qu’il y a dedans.
Un autre mois passe, notre lit arrive, la porte de la douche est posée et la cuisine est opérationnelle. Et grâce à l’aide des abricoopains, le placard est monté. Ouf !
Ça y est : nous sommes installés.

Patrick

Radio Climat – Fred – Podcast Abricoop

Abricoop était l’invité de Radio Climat, ça chauffe!

Cette émission,  animée par l’association Fredd, Sur le développement durable et les initiatives de la transition écologique dans la région toulousaine mais aussi sur le cinéma et l’audiovisuel, rythmé par des musiques engagées!

Tous les mardis sur Canal Sud, de 14h à 14h30

à écouter en direct sur 92.2 FM ou www.canalsud.net

https://soundcloud.com/fredd-757241733/abricoop

canal sud web

Retrouver le podcast sur sound cloud

 

 

Le Figaro Particulier : Vous laisserez-vous tenter par l’habitat participatif ?

L’habitat participatif offre plus qu’un logement

Votre résidence n’a pas d’âme. Vous regrettez de ne pas connaître les autres occupants de votre immeuble. Vous souffrez du manque de lien social. Pourquoi ne pas vous associer entre amis pour concevoir un cadre de vie commun ?

Vous entendez habitat participatif et vous pensez « bobo » parisien ou soixante-huitard ? Vous n’y êtes pas ! En vogue depuis plusieurs décennies dans les pays d’Europe du Nord, comme l’Allemagne ou la Suède, le concept gagne l’Hexagone où il séduit différentes tranches d’âge et catégories sociales. L’idée est séduisante : se réunir entre amis ou connaissances ayant les mêmes affinités pour trouver un terrain, concevoir les logements en les adaptant aux envies et besoins de chacun, et imaginer une manière de vivre autrement, en recréant du lien social. Découvrez cette opération d’un nouveau genre.

Retrouvez l’article en ligne : http://leparticulier.lefigaro.fr/article/l-habitat-participatif-offre-plus-qu-un-logement/

 

La Gazette des communes : Avec ce programme immobilier, l’habitat participatif prend de l’envergure

https://www.lagazettedescommunes.com/596906/avec-ce-programme-immobilier-lhabitat-participatif-prend-de-lenvergure/

Publié le 21/12/2018 • Par Rouja Lazarova • dans : Innovations et Territoires, Régions

Abricoop-Toulouse-Habitat-participatif
Seuil architecture/Photo Stéphane Brugidou

Dans le cadre de l’aménagement de la ZAC de La Cartoucherie, la métropole de Toulouse souhaitait innover en matière de logement et privilégier l’habitat participatif. Une démarche pensée pour ses habitants, désireux de concevoir leur logement, de partager un projet de vie et des valeurs communes, mais aussi pour la collectivité. Un îlot a été réservé dans la ZAC pour l’habitat participatif et un appel à projets a été lancé, auquel ont répondu une coopérative et des habitants.

 

[Toulouse métropole (Haute-Garonne) 37 communes • 755 900 hab.] C’est la plus grande opération d’habitat participatif en France. Sur un îlot de la zone d’aménagement concerté (ZAC) de La Cartoucherie, à Toulouse, labellisée « Ecoquartier » en décembre 2017, 89 logements sont répartis dans quatre immeubles. Ils ont été livrés au printemps 2018 et sont le fruit d’un long processus de sensibilisation et de programmation.

« Nous avons commencé à échanger avec les élus au sujet de l’habitat participatif dès 2008, et les avons convaincus d’introduire cette forme innovante dans le quartier en devenir de La Cartoucherie. Entre 2011 et 2013, nous avons conseillé l’aménageur, Oppidea [la société d’économie mixte de Toulouse métropole, ndlr], sur la façon d’importer ce type d’habitat dans la ZAC », se souvient Stéphane Gruet, directeur général « coordination et développement » de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Faire-ville. En 2013, un groupe d’habitants – qui deviendra un an plus tard la coopérative d’habitants Abricoop – participe à l’appel à projets pour 17 logements au sein de l’un des quatre immeubles. Pour les trois autres, la SCIC Faire-ville commence à organiser des réunions avec des citoyens désireux de se lancer dans l’aventure. « Nous avons invité des familles pour leur expliquer la méthode participative et leur proposer de se constituer en groupes, en fonction de leurs affinités ou de leur programme », relate Stéphane Gruet.

Grande mixité sociale

L’architecte a été choisi après concertation, puis la conception des bâtiments, des espaces communs et de chacun des appartements a été réalisée. « La phase d’élaboration a pris du temps. Il fallait apprendre aux familles à se connaître et à définir ensemble leur projet. Le groupe était trop grand. La taille idéale serait de 30 à 40 logements. En revanche, cela nous a permis de gagner du temps sur la phase de commercialisation », confie Jean-Paul Coltat, directeur du groupe HLM des Chalets, maître d’ouvrage des trois immeubles et assistant à la maîtrise d’ouvrage pour la coopérative Abricoop.

« Les coopératives d’habitants, méthodes, pratiques et formes d’un autre habitat populaire ».

Un autre ouvrage, mais plus universitaire celui-là :

Les coopératives d’habitants sont-elles les outils de l’abondance qui, en ce début de XXIème siècle, sauront répondre à l’échelle de notre continent européen, aux défis et aux incertitudes qui pèsent lourdement sur l’habitat populaire ? Constituent-elles la solution équitable, l’avantage rationnel (J.Rawls), en mesure de répondre au désajustement qui perdure et s’aggrave entre une offre de logements issue du secteur privé ou social et des demandeurs considérés comme « non banquables », au regard des critères établis par le marché immobilier ? S’agit-il ici pour les précaires, les chômeurs, les travailleurs pauvres, les populations migrantes et les classes moyennes désolvabilisées par la « main invisible du marché », d’une formule du troisième type ou plus précisément, d’une autre voie possible pour le logement populaire ?

En dépit de données quantitatives qui demeurent modestes – pour illustration, quelques milliers de logements coopératifs en Italie depuis la fin des années 90 et quelque 60.000 logements coopératifs édifiés au Québec depuis le début des années 70 – la réinvention des coopératives d’habitants donne à voir des modes de fabrique alternatifs à la conception d’un logement populaire qui apparaît largement dépassée, tant dans sa vision quantitative et fordiste que dans son acception marchande.

Pour le commander .

« Vivre autrement : écovillages, communautés et cohabitat » de Diana Leafe Christian

Présentation de l’éditeur : Devant l’incontestable urgence de changer notre mode de vie, de plus en plus nombreux sont ceux qui se tournent vers des alternatives , comme les cohabitats, les écovillages et les communautés intentionnelles. La vie en communauté est un choix parfois difficile, mais intelligent, qui permettra à de plus en plus de gens de rejeter le système égoïste de l’« auto-boulot-bungalow » et de vivre en harmonie avec l’environnement et avec leurs valeurs. Broché 14 x 21,5 – 448 pages

Biographie de l’auteur : Diana Leafe Christian est depuis 1993 la rédactrice en chef du magazine Communities, la plus importante ressource pour les communautés intentionnelles (des coopératives urbaines aux communes rurales) en Amérique du Nord. Elle donne des conférences et des ateliers de formation sur la fondation d’écovillages et de communautés intentionnelles. Elle est membre de l’écovillage Earthaven en Caroline du Nord.